Le poète n’écrit rien

Poète dans l’œil d’une super-tempête
Dans l’obscurité totale, lisant à la lumière des bougies
Écrivant près du bord du toit
Avec une lampe de mineur sur le front
Sur le côté d’un bateau, avec une lampe à gaz
Sous un pont, à côté d’un feu de joie
Il fait la paix avec les ouragans
Il calme les tempêtes dans l’océan
A la recherche de la transparence des tigres à minuit
Faisant pousser des champignons sous son oreiller
Alors que les champignons rampent autour du mur
Un tsunami d’averses de météorites dans son cœur
Clairement confus, avec des poèmes dans son âme
Même quand le soleil mord et que le froid fait mal
Quand les nuages ​​pétrifiés plient la lumière
Libre de mots, mais esclave des sentiments
Mettant le feu aux oiseaux nocturnes et aux amoureux
Auto-punition, auto-dépréciation
Le breuvage de la poésie est parfois toxique
Privation de sommeil, dépravation de la parole
Peut tuer avec une mélancolie irrationnelle
Érigeant les temples de la mémoire refoulée
Dans la solitude, seul devant la mort
Déchiré à l’intérieur, griffonnant du sexe imaginaire
Des slogans au pochoir sur la tente d’un manifestant
Il se souvient d’un vers à l’arrière d’une voiture d’ambulance
L’enregistrant comme à l’isolement
Projet final de Suicide, dans un silence total
Mourir seul et rester immortel
Le poète doit écrire quoi qu’il arrive, Même dans la mort

Traduction de Gilles & John 

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